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  • Photo du rédacteurKevin Bonneville

Les gens de l'ombre #3


En ce début de semaine, je vous présente la personne que je considère comme ma meilleure alliée pour l’auteur que je suis. Cette personne je l’appelle affectueusement ma lectrice-correctrice. Non seulement c’est ma dernière bêta-lectrice, mais elle fait plus que simplement corriger les fautes. Voici plus en détail la définition d’après le site www.cidj.com : « […] Qu’il travaille pour une maison d’édition, pour un titre de presse, pour un site internet ou encore pour une agence de communication, le lecteur-correcteur passe au crible les textes qui lui sont confiés pour y traquer toutes les fautes. Orthographe, grammaire, syntaxe, ponctuation, typographie… mais pas seulement! Sur écran en “préparation de copie” ou armé de son stylo rouge pour un travail sur papier, le correcteur, attentif à la forme autant qu’au fond, procède à une lecture à plusieurs niveaux, à la fois technique et critique. […] Parallèlement, le correcteur doit appréhender le sens général du texte pour pouvoir en vérifier la cohérence globale et la moindre information. Si nécessaire, ou si l’éditeur le demande expressément, la correction au sens strict peut être approfondie par un travail de réécriture, ou rewriting. Dans ce cas, il ne s’agit plus de corriger seulement les fautes, mais de modifier le texte plus largement, ce qui demande de vraies capacités rédactionnelles : couper, compléter, réorganiser des chapitres, expliciter des passages obscurs, reformuler le style… Quel que soit son degré d’intervention, le correcteur doit toujours respecter la pensée de l’auteur et ne jamais trahir le contenu de l’ouvrage. […] De fait, les correcteurs sont de moins en moins nombreux, y compris dans la presse quotidienne nationale, qui constitue pourtant l’aristocratie du métier. »


Revenons sur le point suivant : « Dans ce cas, il ne s’agit plus de corriger seulement les fautes, mais de modifier le texte plus largement, ce qui demande de vraies capacités rédactionnelles : couper, compléter, réorganiser des chapitres, expliciter des passages obscurs, reformuler le style… » Ma lectrice-correctrice, Cyn, a fait un travail tout simplement merveilleux à ce domaine et c’est surtout en lisant ses corrections que la décision définitive de m’autoéditer a été prise. Elle a rendu le texte prêt à la lecture sans pour autant trahir le contenu, le contexte et l’émotion que le lecteur doit lire. Un texte écrit de façon à faire grincer des dents, ne donne pas envie de continuer à lire. Si vous êtes en autoédition, pour trouver LA personne qui va rendre votre texte d’une fluidité exemplaire, ça prend un esprit ouvert et surtout, SURTOUT, aucune susceptibilité. Cependant, il ne faut pas perdre de vue votre histoire ni vos personnages. Il faut un esprit ouvert, oui, mais sans trahir les éléments importants. Exemple : Audrey se présente toujours de cette manière : « Je m’appelle Audrey ». Pour une meilleure lecture et pour créer une cohérence de vocabulaire, Cyn a changé cette petite phrase qui revenait quelques fois. Je lui ai envoyé dans ma note de « réactions et réponses » que la phrase qu’elle a changée faisait partie intégrante de l’anti-héroïne. Cette petite phrase est revenue. Pour citer un cas opposé, Cyn m’a mis en contexte la réalité d’un des personnages pour que je puisse réajuster le tir et corriger la situation. Ce sont les petits détails qui rendent le tout attachant et crédible dans l’univers donné.


Attention, je mentirais si je disais que le tout s’est passé dans l’allégresse. Il y a eu un moment dans lequel nous avons eu un débat concernant un élément de l’intrigue. C’était un point important et son argumentation se tenait à 1000 % (une bonne représentation c’est important), mais la fatigue mélangée avec la hâte d’imprimer le bouquin peut faire perdre un peu patience. Je vous rassure, tout s’est bien terminé et aucune animosité n’a été présente, même avant mes excuses.


Bref, pour faire court, car mon billet commence à être long, le travail avec Cyn, ma lectrice-correctrice, m’a donné le boost d’adrénaline et de confiance pour aller au bout de la publication. Un gros et chaleureux merci à elle (encore).

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