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Photo du rédacteurKevin Bonneville

Mes talents culinaires



Mon niveau de cuisine : moins 1 000


Ce n’est pas que je ne veux pas, croyez-moi. C’est que le gène de la cuisine, je ne l’ai pas en moi. Cuisiner ne m’intéresse pas du tout. Je vous rassure, je sais faire la base. Des œufs, des pâtes, des déjeuners complets... Je peux me débrouiller un minimum, mais si vous vous attendez, lors d’une date avec moi, à ce que je vous concocte un repas pas piqué des vers… vous risquez d’être un peu déçue. Mais j’ai d’autres qualités.


Je vous raconte ça pour que vous riiez avec moi, en comprenant mieux, d’une tranche récente de ma vie. Mon non-talent dans une cuisine peut aller jusqu’au repas congelé. Oui, aussi pire que ça. Un soir alors que je revenais de chez une amie, je m’arrête dans une épicerie pour me chercher un souper de paresseux. À ma défense, j’avais de l’écriture à faire et des séries à rattraper. Oui, je fais les deux en même temps parfois… souvent, je veux dire.

Bref, j’essaie une nouvelle marque de pizza congelée. Mon intérêt sur cette marque dépendait surtout du prix et non de mon goût de l’exotisme. De retour chez moi, je préchauffe le four et je continue la construction de mon roman. Une fois le four prêt, j’y insère la pizza « meat lover » et je retourne pour les 25 prochaines minutes à mon roman, l’appétit que plus grandissante.

La cloche tant attendue sonne enfin. C’est en me léchant les babines que je gambade jusqu’à la cuisine. Dès que j’éteins l’élément chauffant et que j’ouvre la porte… Oh horreur!! J’avais mal lu les instructions de cuisson, des instructions les plus simples qui soient. Résultat : la pizza a coulé à travers la grille jusqu’au fond. Non seulement je ne mangerais pas tout de suite, mais en plus, je devrais manger autre chose, mais après le nettoyage de la dégueulasserie. Ma faim a accentué mon impatience. Je n’ai pas entendu que la grille refroidisse. Je vous rassure, j’ai quand même pris le temps de mettre des mitaines de four. Une grille, ça peut être gros. Je me suis sévèrement brulé sur le biceps. J’ai tout garroché sur le comptoir pour pouvoir soulager mon bras. De l’eau froide, de la glace, rien ne semblait marcher, mais j’obéissais à la leçon qu’on m’avait déjà donnée.


Alors que je pensais que ça ne pouvait pas être pire, je commençais le nettoyage de la grille et, encore une fois, je ne calculais pas le « safe space » entre moi et l’objet sale. Résultat, une brûlure en forme de croix sur l’autre main. En me sentant con comme la lune, je remis le nettoyage au lendemain et je soupai aux céréales.


La blessure sur le biceps est encore en train de guérir. L’autre s’en remet très bien. J’aimerais savoir cuisiner et prendre le temps d’apprendre. Je contrôle mon impatience et j’ai la chance d’avoir des gens prêts à m’apprendre la cuisine et à l’apprécier.


Merci à vous. Je vous suis reconnaissant




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