Kling, blang! (Ça c’est le son d’une glace qui se brise) Pour avoir lu beaucoup sur être écrivain, faire acte de présence lors des salons de livre est un évènement indispensable. Ça permet, bien entendu, de vendre des copies de nos romans, mais surtout, ça permet de rencontrer des lecteurs et d’autres auteurs et autrices. Comment cette journée s’est passée pour moi? J’y arrive.
J’ai rejoint, il y a peu, un groupe pour amateur de roman noir, horreur et policier. Les livres d’Audrey (et mon prochain roman) font partie du genre policier. À peine une semaine après mon admission à ce groupe, les administrateurs annoncent un salon du livre extérieur se déroulant sur le terrain d’une cabane à sucre à Sainte-Anne-des-Plaines. Et bien pourquoi pas? Sans dénigrer la journée, j’ai pris cette occasion comme le moment parfait pour briser la glace et bien me préparer pour des salons du livre plus imposant.
Bien que j’appréhendais avec du positif ce samedi, j’ai été nerveux la veille. Les nouvelles expériences donnent ça, par moment. Je me suis réveillé à temps, j’ai bien déjeuné et je n’ai rien oublié. En arrivant sur place, ma nervosité avait disparu. La bienveillance et la facilité d’approche des organisateurs me faisaient l’impression de faire déjà partie du groupe depuis longtemps et que ce salon du livre n’était pas mon premier. Me laissant le choix de mon emplacement, je partais donc à la recherche d’un demi-kiosque à partager avec un autre auteur. Le hasard (ou pas) faisant que je tombe sur Mikael Archambault. Un nom que je connaissais, pas pour avoir déjà lu l’une de ses œuvres, mais parce que nous avons un ami en commun qui m’a parlé de ses livres. Sa demi-table était libre, je m’y installai donc.
Le salon durait 5 heures. De 10 h à 15 h. Je ne me souviens pas d’avoir passé une journée ayant passé aussi vite! Chaque arrêt que les lecteurs et lectrices faisaient devant Audrey, qu’ils partent avec une copie ou non, fut une joie. Plus les minutes passaient, plus une complicité se formait avec Mikael. Entre deux ventes de livres, nous échangions sur l’autoédition (moi) et l’édition traditionnelle (lui). Ma copine qui m’accompagnait ne s’est pas sentie du tout mise de côté, elle participait à nos discussions entre deux promenades aux tables des autres auteurs. Tout comme moi, elle est repartie avec deux livres. Je me souviens d’une lectrice m’ayant demandé si j’avais le tome 2 d’Audrey de prêt. Elle a pris la peine d’aller sur mon site Internet pour s’y informer à propos de mes livres. Vraiment, ce genre de journée est magique pour tout le monde. Les témoignages des auteurs et autrices sur le groupe le prouvent.
Si je peux me permettre des conseils aux auteurs voulant tenter l’expérience des salons, voici ce que je retiens :
Important, apporter de l’eau.
Garder un objectif de vente modeste équivalent à l’importance du public du salon auquel vous participez. Il y a autant de différents lecteurs que de style de lecture. Ne l’oubliez pas!
Apportez quelque chose à grignoter ou votre propre repas. Il se peut que vous manquiez de temps pour quitter votre table. J’ai été chanceux, ma copine pouvait prendre la relève si je devais m’absenter.
Présentez des images ou objets reliés aux univers de vos livres pour attirer l’attention et mieux présenter vos histoires.
Une feuille avec votre nom dessus peut permettre à ceux qui vous cherchent de vous trouver facilement.
Si possible, faites imprimer des signets fessant office de carte d’affaires que même ceux qui n’achètent pas votre livre peuvent apporter avec eux. C’est une façon de planter une graine chez les collectionneurs de marque-pages pour vos œuvres.
Amusez-vous! Ce n’est que de l’amour dans ces lieux, apporter votre bonne humeur.
Voilà ce que je retiens de cette première expérience. Je retourne au montage de ma prochaine vidéo.
Prenez soin de vous. Peu importe ce que vous lisez, lisez bien et parlez-en.
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